Mark Zuckerberg licencie 11 000 personnes après 15 milliards de dollars de dépenses sur Metaverse

Cette semaine, les informations fusent de partout à propos du licenciement de 13% des effectifs de l’entreprise Meta propriétaire de Whatsapp, Facebook, Oculus VR et Instagram. La confirmation est tombée le mercredi 9 novembre. L’entreprise Meta vient d’officialiser la première grande vague de licenciement de toute son histoire suite à des résultats trimestriels catastrophiques. 

Il faut savoir que Meta comptait 87 000 employés à la fin du mois de septembre pour se séparer de ses 11 000 salariés aujourd’hui. Une décision difficile pour la firme, on le concède, mais le PDG de la maison-mère de Facebook, Mark Zuckerberg prend entièrement la totale responsabilité.

Meta : licenciement de ses employés

Plus tôt dans la semaine, le célèbre quotidien national américain Wall Street Journal a déjà évoqué un éventuel licenciement massif chez l’entreprise américaine Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et Whatsapp. Le mercredi 9 novembre 2022, Meta a enregistré des bilans catastrophiques avec une perte d’un montant de 10 milliards de dollars pour le compte de l’année 2021. En effet, la maison mère de Facebook, Instagram et Whatsapp s’attend encore à des pertes plus importantes pour l’année 2023. Un contexte tendu qui va causer de lourdes répercussions dans l’entreprise fondée depuis 2004. 

Mark Zuckerberg a déclaré qu’il était responsable du ralentissement de Meta. 

Une grande majorité des journalistes trouve que le PDG de l’entreprise de Meta est le principal fautif quant à ce sureffectif. Résultat, l’entreprise américaine devra se séparer de 13% de ses effectifs, soit 11 000 de ses employés. 

Les salariés licenciés recevront un mail pour les informer de leur départ. Pour ceux qui sont basés aux États-Unis, ils auront droit à des compensations. Ces salariés basés aux États-Unis toucheront une indemnité qui sera calculé sur leur salaire de base. La somme sera d’une valeur de 16 semaines et 2 supplémentaires par année d’ancienneté. Concernant les frais de santé, ils seront couverts par l’entreprise pendant 6 mois où cette dernière aidera également les employés licenciés à trouver un nouvel emploi.

La maison mère de Facebook, Instagram et Whatsapp prévoit de prolonger la suspension du recrutement de nouveaux employés jusqu’au premier trimestre 2023. Les dépenses de l’entreprise seront également réduites.

Sachez que ce n’est pas la seule entreprise qui a souffert d’un grave ralentissement ces derniers mois, notamment après la crise sanitaire occasionnée par la pandémie du Covid 19. En effet, il y a également eu de nombreuses sociétés dans l’industrie technologique telles que :

  • Alphabet ;
  • Amazon ;
  • Snap Inc.  ;
  • Microsoft ;
  • Twitter ;
  • Apple.

Mark Zuckerberg

Raisons pour lesquelles Meta doit se séparer de 13% de ses effectifs

Pendant ces derniers mois, l’entreprise américaine a vu l’avenir d’un mauvais œil. La raison est simple, la plateforme phare de Meta qui est Facebook perd de plus en plus de jeunes utilisateurs. De plus, l’entreprise fait face à de nombreux problèmes de revenus causés par les diverses changements réalisés par rapport aux politiques de confidentialité d’Apple.

Cette décision visant à licencier une partie du personnel de Meta s’explique comme suit. La maison-mère de Facebook a entrepris des séries d’investissements d’un montant de 15 milliards de dollars pour le projet “Métaverse” qui s’est avérée infructueuse. Même si l’épisode de la COVID-19 avait permis au groupe d’augmenter fortement ses revenus; cela ne l’a pas pour autant aider à combler le gap. En effet, avec la demande importante, durant cette époque, Mark Zuckerberg a dû embaucher un maximum d’employés et investir dans divers secteurs, dont le Metaverse. Mark Zuckerberg a clairement amélioré les rangs de Meta pendant le COVID-19 avec 27 000 nouveaux employés en 2020 et 2021 si 15 344 employés ont rejoint l’aventure pendant les 9 premiers mois de 2022.

Il faut préciser la plupart des analystes de Meta concédaient à cette accélération de la demande en services, mais ont toutefois douté de sa pérennité. En effet, après la pandémie, la demande par rapport aux produits proposés en ligne ont vite régressée. De plus, le Métaverse n’est pas très apprécié par les divers utilisateurs de Facebook.

En février, Meta a été éjectée du top 10 des entreprises les plus valorisées au monde, en termes de capitalisation boursière surtout que le groupe a connu des revers brutaux pendant les semaines précédentes. A noter que la société des médias sociaux de Mark Zuckerberg valait environ 565 milliards de dollars. Dernièrement, soit au mois de février, Meta a eu une baisse étonnante par rapport à sa situation de quelques mois plus tôt. La plateforme phare (Facebook) tombe en sixième rang dans le classement des entreprises les plus valorisées au monde.

Par conséquent, Meta doit trouver une solution pour redresser à nouveau son économie vu que son bénéfice est en chute libre, qui est de -52 % du dernier bilan trimestriel. D’où la nécessité de licencier une partie du personnel. De plus, la construction de son projet “Métavers” lui a coûté 15 milliards de dollars et le département qui gère la VR a perdu 9,4 milliards de dollars, cette année. Pour simplifier, en seulement une année, Meta a perdu près de 600 milliards de capitalisation boursière.

De ce fait, Mark Zuckerberg veut à tout prix favoriser les domaines de croissance de son entreprise, à savoir :

  • Les plateformes commerciales ;
  • Les publicités, etc.

Enfin, Mark Zuckerberg avait déjà expliqué qu’en 2023, Meta sera une organisation plus petite. Avec ce projet de licenciement qui concerne à peu près 11.000 salariés du groupe, serait-ce ce dont le PDG de Meta voulait insinuer ?

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